Primeurs 2021, épisode 2
« Être le premier n’a pas d’équivalent. On innove, on crée, on marque son empreinte »
Maurice Herzog
Comme à une avant-première… On imagine, on rêve, on se projette.
Que deviendra ce que l’on vient de goûter dans quelques années ?
La semaine des primeurs à Bordeaux s’est achevée et la planète entière a renoué avec cette grande tradition après deux années particulières de pandémie. Nos experts en faisaient partie.
Les châteaux ont ouvert leurs portes, facilitant les échanges et les discussions et proposant leurs vins à la dégustation. Des pratiques bienvenues pour prendre le temps de comprendre un millésime hétérogène dont la sensibilité se traduit davantage en paroles qu’en appréciations chiffrées.
Nous l’avons dégusté et avons été surpris après un parcours ô combien tumultueux, des réelles qualités du millésime 2021.
Un hiver doux et un gel de printemps, la pluie et la peur du mildiou, une véraison ralentie par un été qui n’arrive pas… et puis tout à coup, des évènements changent tout et le cours des choses s’inverse sur certaines parcelles.
L’absence de pluie durant l’été et la fraîcheur des nuits ont servi la concentration des arômes, particulièrement pour les vins blancs. Un été indien sublime autant qu’imprévisible, l’ensoleillement exceptionnel d’octobre, ont conduit les cépages à maturité et apportent aux vins un très bel équilibre. A ces éléments climatiques s’ajoute l’attention constante du vigneron, avec des vinifications parcellaires et un élevage méticuleux. Les vins bénéficient d’un grand niveau de précision, confortant leur capacité de garde qui ne serait plus l’apanage des grands crus.
Une belle issue pour ce millésime 2021, malgré des volumes historiquement bas – avec une baisse de près d’un tiers des quantités de l’année précédente.
Des vins blancs secs extraordinaires, des liquoreux exceptionnels, des vins rouges aux arômes intenses, alliant équilibre, fraîcheur et délicatesse…
Avant même d’être livré, le millésime se fait désirer.
Car le vin « n’existe pas encore », tout comme le moment auquel il sera destiné.
On le choisit pour son année qui marquera une naissance, une union, la fin d’une étape, un nouveau départ… On le sélectionne en prévision de moments fastueux, ou de moments simples mais toujours intenses, qui ne laissent pas indifférent.
Le vin comme le moment sont à imaginer, ils ont un destin lié.
Cette année plus que jamais, nous sommes heureux chez Cuvelier & Fauvarque de vous guider sur les meilleures qualités. La valeur du millésime est établie sur une moyenne générale mais certains vins se démarquent et d’autres pas. Ces prochaines semaines, nous vous emmènerons d’une rive à l’autre à la rencontre des plus belles découvertes.
Et pour cela, nous serons les premiers.
