Primeurs 2015 : Focus sur le Château Beychevelle
Un château prestigieux
Le Château Beychevelle est situé au sein de l’appellation Saint Julien. C’est un prestigieux cru classé à l’âme forgée par trois siècle d’histoire. Il figure parmi les fleurons du Bordelais. Beychevelle fut le fief de Jean Louis Nogaret de la Valette, Grand Amiral de France et mignon du roi Henri III. D’après la légende, les navires passant devant son Château devaient baisser leurs voiles en signe d’allégeance. D’où le nom de Beychevelle signifiant « Baisse-Voile », et l’emblème du château, un navire à proue de griffon, gardien du cratère de vin de Dionysos dans la mythologie grecque.
Le millésime vu par le château
Le millésime 2015 a débuté dans des conditions hivernales dites « classiques » avec des relevés météorologiques proches des moyennes de saison. Un printemps doux a permis un débourrement régulier, et une floraison harmonieuse et rapide. L’été a été le théâtre de conditions climatiques particulièrement chaudes et sèches. Sur les grands terroirs de Beychevelle, la vigne y a trouvé son terrain de prédilection : une contrainte hydrique sur des sols profonds, préservant ainsi une belle fraîcheur. Les pluies d’août ont été les bienvenues et bénéfiques à une véraison rapide et homogène favorisant également l’épaississement des pellicules et leur chargement en tanins. La maturation des raisins a atteint son optimum à la faveur de conditions climatiques ensoleillées de fin août et début septembre. Les raisins récoltés étaient particulièrement sains et riches en sucre.
Les premières dégustations sont très prometteuses. Elles révèlent des vins généreux, fruités et charnus aux couleurs intenses. A ce stade, le millésime 2015 nous semble être le parfait outsider du magnifique millésime 2005 ! »
Château Beychevelle 2015 :
RVF : 17-18 WS : 90-93
Parker : 92-94 Quarin : 16
« La forte proportion de merlot réussit parfaitement à Beychevelle cette année. Le vin se présente plein, juteux, savoureux avec beaucoup d’éclat dans le goût et du charme. Sa longueur aromatique laisse penser que l’élevage pourrait le grandir. Très agréable. »
Jean Marc Quarin